atelierphilippemadec / (apm) & associés (architecte mandataire), responsable projet : Nathaël Raus ; agence bertrand paulet (paysage) ; guliver design (scénographie) ; anamnésia (multimédia) ; igrec ingenerie sas (fluides, vrd, économie); tribu conseil (environnement, énergie) c&e ingenerie (structure)
Communauté de communes de la Haute-Saintonge
Lauréat concours, mission complète de maîtrise d’œuvre / superficie : 10,7 ha / montant : 1 994 500 €
Le paysage est donné : la pinède, un étang, un relief. Au-delà du parc des labyrinthes, l’eau et les pins maritimes unifient ce grand paysage de détente. Une forêt est en soi un labyrinthe. Mais comment transformer un boisement encore jeune de pins maritimes et relativement banal en parc d’aventures et de mystères?
Plusieurs parcelles de pins maritimes occupent le site, chacune à un stade forestier différent. Ce contraste est révélé pour proposer une marqueterie de paysages boisés, en s’ap¬puyant sur les dynamiques et les techniques forestières. La variété d’expression des parcelles laby¬rinthiques trouve son origine dans la diversité des âges de peuplement, des densités et des trames forestières ; trame prolongée à la surface de l’étang en labyquatique.
La pinède est prise telle qu’elle est, vivante, évolutive, avec ses arbres conduits pour une exploitation ultérieure, avec ses chemins d’exploitation. Les labyrinthes pourront s’effacer, ou être déplacés. Tout sera réversible. La trame de layons forestiers, le débroussaillement sélectif sous les arbres, guident les parcours en protégeant la forêt d’un piétinement excessif, et dessinent le socle des labyrinthes dans laquelle s’installent les lieux scénographiés.
Les outils numériques associés aux espaces paysagers et à la scénographie du parc proposent une expérience de visite augmentée et attractive. Les applications numériques sont la voie de découverte de toutes les ressources des labyrinthes. Elles renouvellent l’approche du labyrinthe en jouant avec la matérialité de la forêt plantée. Le Parc rentre ainsi en résonance avec les nouveaux usages qui remettent le déplacement physique en première ligne mais l’accompagnent avec des ressources augmentées